Les premières références archivistiques d'Alignan-du-Vent remontent à l'an 1127 dans un document retranscrit dans la Gallia Christiana. On y mentionne un certain « Bertrandus de Alinia ». Le village est aussi référencé dans la bulle papale d'Alexandre III de 1178 sous le nom d' « Albignanum ». Ce n'est qu'en 1571 que la commune prend le nom actuel d' « Alignan-du-Vent ».
L'origine d'Alignan-du-Vent remonterait cependant à l'époque romaine. Des terres auraient été attribuées à un vétéran de...
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Les premières références archivistiques d'Alignan-du-Vent remontent à l'an 1127 dans un document retranscrit dans la Gallia Christiana. On y mentionne un certain « Bertrandus de Alinia ». Le village est aussi référencé dans la bulle papale d'Alexandre III de 1178 sous le nom d' « Albignanum ». Ce n'est qu'en 1571 que la commune prend le nom actuel d' « Alignan-du-Vent ».
L'origine d'Alignan-du-Vent remonterait cependant à l'époque romaine. Des terres auraient été attribuées à un vétéran de la Septième Légion romaine (connue pour être la fondatrice de la Septimanie) en récompense des services rendus à l'Empire romain. Ce dernier y aurait alors fondé et organisé une « villa » sous le nom d' « Alinianum » sur un territoire viticole. Cette hypothèse a été confortée par la découverte, en 1834, de vestiges gallo-romains, dont un vase funéraire, non loin du village. La présence de la voie Domitienne et de nombreux réseaux secondaires ont pu permettre à « Alinianum » de prospérer.
Au Moyen-Age, les terres du village appartiennent au Vicomte de Béziers, Raynard. En 897, ce dernier établit un échange avec l'évêque de Béziers qui obtient les terres d'Alignan-du-Vent contre le village de Tavel, non loin du Rhône, et de deux cent sols.
Trois siècles plus tard, le village obtient le nom de « Castrum de Alignano » de par sa fortification sur une zone surélevée et voit émerger plusieurs églises et chapelles. En 1911, le curé d'Alignan-du-Vent, Monseigneur Blaquière, répertorie 8 édifices religieux: Cayssan, Saint-Martial, Sainte-Marie de Fraisse, Saint-Vincent de Montarels, Saint-Michel de Libouyrac, Saint-Jean de Tabaussac, Sainte-Catherine et Saint-Martin.
La fin de la Seconde Guerre mondiale, laisse le village en proie à la pauvreté et à un ensemble de restrictions (alimentaires, culturelles). Un exode rural s'en suit jusqu'en 1975 ou la commune ne compte que 912 habitants. C'est aussi à cette période qu'un schéma directeur d'urbanisme et d'aménagement est lancé et qu'on assiste à l'émergence de nombreux lotissements et équipements (foyer rural, marché couvert, bassin de natation, centre de vacances, groupe scolaire). Parallèlement à ces aménagements, Alignan-du-Vent s'ancre dans la tradition en poursuivant sa culture viticole.